mardi 21 avril 2009

en chantant ça va mieux


samedi 25 avril
à 10h30
marché
de SOMMIERES
pour défendre notre école
en chantant !

APPEL du 21 AVRIL des ENSEIGNANTS DU PRIMAIRE EN RESISTANCE


A Marseille, à Toulouse, à Montpellier, à Paris… les pressions de toute sorte contre les enseignants désobéisseurs s’intensifient et les sanctions financières à leur encontre ne cessent de pleuvoir. Au lieu d’engager le dialogue dans un esprit constructif, les inspections académiques s’enferment dans une répression disproportionnée visant à faire rentrer dans le rang les enseignants qui, en conscience, refusent d’appliquer les dispositifs et les programmes pédagogiques qui remettent en cause le sens profond de leur mission.
Malgré cette répression, les enseignants désobéisseurs n’abandonnent pas leurs convictions pour faire vivre, chaque jour, une école de la solidarité et de la réussite pour tous. Ils ont le soutien massif des parents d’élèves. Une caisse de solidarité nationale a été mise en place afin de soutenir les enseignants sanctionnés par des retraits de salaire et leur permettre de ne pas céder. Et ils ne céderont pas !
L’heure est grave ! Il est minuit moins cinq dans la nuit où le gouvernement a programmé la mort de l’école de la République. Il n’est pas fatal que cette heure sonne.
C’est pourquoi les enseignants en résistance pédagogique appellent solennellement :
· les enseignants du primaire à amplifier et à radicaliser le mouvement de résistance au démantèlement de l’école publique, par la désobéissance pédagogique ciblée et affichée.
· les syndicats à reprendre à leur compte le mot d’ordre de la désobéissance civile pour faire échec aux lois qui déconstruisent le service public d’éducation.
· les parents d’élèves à multiplier les initiatives de protestation et de blocage susceptibles de faire pression sur l’autorité hiérarchique qui reste sourde au dialogue.
· les citoyens à exiger un grand débat national et des Etats généraux de l’éducation pour penser l'avenir de l'enseignement public, de la maternelle à l’université.
· les élus à s’engager instamment à défendre l'intérêt du peuple, en sauvegardant le système éducatif français.
Les enseignants du primaire en résistance pédagogique appellent la société civile à l’insurrection non-violente afin de faire barrage à la destruction de l’école publique et défendre l’intérêt de l’enfant avant tout au sein d’une école du progrès pour tous.
Ils appellent à une 3ème journée de la désobéissance dans l’Education Nationale le mercredi 6 mai, après celles du 17 décembre et du 11 mars. A cette occasion, le seuil symbolique des 3 000 enseignants désobéisseurs sera atteint, ce qui représente le plus important mouvement de désobéissance civile que l’Education Nationale ait jamais connu.
La victoire est possible si nous le voulons ! A nous de le décider, en pensée et en actes !

Mouvement des enseignants du primaire en résistance

fédérés par le blog Résistance pédagogique pour l’avenir de l’école

Compte-rendu de la 4ème AG nationale Ecole en danger ce samedi 18 avril à Chenôve

C'est ici :

http://parents-enseignants-setois-en-lutte.over-blog.com/article-30497644.html

A retenir :
  • participer activement à la manifestation du 1er mai ;
  • organiser le dimanche 17 mai, dans tous les départements de France, un pique-nique de défense du service public d’éducation autour des points d’eau : « Avec leurs réformes, Darcos et Pécresse veulent couler l’école publique. Remettons-la à flot » ;
  • organiser le mardi 26 mai une journée nationale « gilets jaunes » ;
  • soutenir les actions nationales décidées par la Coordination Nationale des Universités ;
  • déposer des plaintes contre Base élèves ;
  • favoriser la diffusion d’autocollants, badges « Ecole en Danger ».

dimanche 19 avril 2009

Réaction d'Isabelle Huchard, directrice à St Christol, à la sanction la frappant







M. le Ministre a beau affirmer que les enseignants désobéisseurs sont sans importance, l'administration de l'éducation nationale continue à sanctionner. Dérangerions-nous quand même ?
Je viens de prendre connaissance, par courrier recommandé, du premier écrit que M. l'Inspecteur d'Académie de l'Hérault me fait parvenir. Cette lettre m'informe d'une sanction disciplinaire pour , je cite, avoir « contrevenu à l'application de l'arrêté du 20 octobre 2008 portant création d'un traitement automatisé de données à caractère personnel relatif au pilotage et à la gestion des élèves de l'enseignement du 1er degré », pour avoir « refusé de transmettre les dossiers des évaluations des élèves de CM2 », et pour avoir « dérogé au devoir de discrétion professionnelle auquel [je suis] tenue ».

Me voilà amenée à sortir à nouveau de ma discrétion naturelle.
En conscience, comment pourrais-je compléter Base élèves, puisque c'est le traitement automatisé dont il est question, quand les parents des élèves de l'école sont de plus en plus nombreux à me demander de ne pas renseigner les données concernant leurs enfants ? Comment pourrais-je utiliser cette base informatisée quand six organisations nationales (dont la Ligue des droits de l'Homme et la FCPE) demandent à rencontrer M. Darcos à ce propos ? Comment pourrais-je obéir sans hésitation quand l'ONU fait part à l'Etat français de plusieurs interrogations quant à l'usage des données ainsi recueillies ?
En conscience, pourquoi exposerais-je les élèves de CM2 de l'école où je travaille à un premier fichage de leurs résultats scolaires alors que nous avons su jusqu'à présent centraliser des résultats anonymes qui permettaient des traitements statistiques à l'échelle nationale, et humains au niveau des écoles ? Pourquoi ferais-je circuler des données informatiques quand la CNIL elle-même n'avait pas rendu d'avis favorable au moment où l'administration pressait les directeurs de saisir ces résultats ?

Je n'ai, à ce jour, aucune réponse qui puisse modifier les décisions que j'ai prises. Je vais donc continuer à garder à l'école les données qui concernent l'école, les élèves et leur famille.

Malgré les dénégations publiques de M. le Ministre, c'est un mouvement qui se construit, et qui devra être entendu pour que soient données, entre autres, des réponses à ces questions qui mettent en jeu la sérénité indispensable aux apprentissages de chaque enfant au sein de l'école publique française.

A Saint Christol, le 16 avril 2009. Isabelle Huchard

et aussi un article dans Montpellier journal, avec interview de l'Inspecteur d'Académie, en bon chien de garde d'une insitution chancelante

http://www.montpellier-journal.fr/2009/04/desobeissants-une-directrice-decole-sanctionnee.html

AG nationale Ecole en danger

Un reportage de F3 région sur l'AG nationale Ecole en Danger de ce samedi 18 avril.

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=b21a_1920&video_number=0

dimanche 12 avril 2009

à nous tous, noyau très radical, très brutal, très politisé, très violent et extrèmement minoritaire

Morceaux choisis...

"les désobéisseurs ne veulent pas apporter d'aide personnalisée aux enfants en difficulté (...)
nous sommes sortis de la crise, la réforme s'applique (...)
les revendications sont extrèmement limitées (...)
sur la mastérisation (...) la réforme n'est pas repoussée d'un an (...)
l'ensemble de ce dispositif a été approuvé par les partenaires syndicaux, nous finalisons un texte pour les jours à venir (...)
nous avons passé des journées, des heures, des nuits... pour arriver à un accord avec les organisations représentatives (c'est lui qui insiste et je mets en gras) ..."

l'intégralité ici de l'interview de X.Darcos sur Canal ce dimanche 12 avril vers 13H :
http://player.canalplus.fr/#/231791

mercredi 8 avril 2009

Soutien aux enseignants désobéisseurs

Pétition en ligne de soutien aux enseignants en résistance pédagogique à l'initiative de l'Appel des appels Midi-Pyrénées

Pour signer la pétition, c'est au lien suivant:

http://asso.apls.free.fr/appel31/petitions/index.php?petition=4

Quand le PS se réveille...(?)

http://www.agirpourleducation.fr/

mardi 7 avril 2009

Jardins d'éveil (suite)

Extrait du JDD du 4 avril
Entretien avec Nadine Morano

Qu'en est-il des 200 000 places en crèche promises par Nicolas Sarkozy?

Nous tiendrons les objectifs définis par le président de la République de créer 200 000 offres de garde supplémentaires! L'Etat fait un effort considérable en augmentant le Fonds national d'action sociale (FNAS) de 7,5% par an, soit 1,2 milliard d'euros supplémentaires, qui permettra la création de 100 000 places en crèche. L'ensemble des autres places se fera par la mise en oeuvre des nouvelles dispositions de diversification des modes de garde votées par le Parlement (regroupement d'assistantes maternelles et passage de 3 à 4 enfants par agrément) mais aussi par le développement de l'accueil collectif: crèches classiques, d'entreprise, création des jardins d'éveil, optimisation des places de crèches hospitalières... Dès la rentrée, nous allons expérimenter un autre mode de garde qui viendra compléter la palette déjà proposée, les jardins d'éveil pour les 2-3 ans.

Ces jardins d'éveil seront-ils intégrés dans les écoles et comment seront-ils financés?

L'idée est de mutualiser les moyens et d'optimiser les structures et donc oui, ils seront intégrés dans les écoles lorsque cela est possible. Le coût de fonctionnement d'une place de crèche est de 13 000 euros par an, celui d'un jardin d'éveil de 7500 euros. Le financement de 8000 places est prévu dans la nouvelle convention que nous signerons avec la CNAF. Il sera croisé, CAF, collectivités locales, parents en fonction de leurs revenus comme pour une place de crèche, mais aussi les entreprises qui, dans le cadre de leur politique familiale, pourront financer les places de jardins d'éveil tout comme elles financent des places de berceaux.

mercredi 1 avril 2009

Le rectorat attaqué à la peinture (suite)

Des auteurs revendiquent l'action...

http://www.montpellier-journal.fr/2009/04/rectorat-une-revendication.html

http://www.montpellier-journal.fr/2009/03/le-rectorat-peinturlure.html

Nuit des écoles à Lunel














Evaluations CM2 : happy end ?

Extrait du discours de JL Nembrini, directeur général de l’enseignement scolaire, du 30 mars :

Comme le ministre s’y était engagé, les résultats des départements, des académies et le résultat national sont en ligne sur le site du ministère de l’Éducation nationale (education.gouv.fr) et sur les sites de toutes les académies, dès aujourd’hui.

En revanche, les résultats des écoles, comme ceux des circonscriptions, ne sont pas rendus publics.
Ce sont des informations utiles aux directeurs d’écoles et aux inspecteurs, mais qui resteront à ce niveau. Leur utilisation est strictement pédagogique.
Encore une fois, il s’agit d’améliorer les résultats des élèves, et en aucun cas de classer les écoles.

Je l’ai déjà annoncé, le volume des remontées est suffisamment important pour tirer d’utiles observations.
Nous avons aujourd’hui les résultats anonymes, de plus de 550 000 élèves (très précisément 553 263).
Si tous les résultats exploitables nous étaient parvenus, nous en aurions atteint 700 000 environ.

Compte tenu de l’opposition de certains groupes de professeurs au principe même de cette évaluation, compte tenu aussi de l’ampleur technique d’une telle opération, c’est tout à fait satisfaisant.
Nous disposons d’un peu plus de 78 % du total attendu, ce qui constitue une base suffisante pour permettre le pilotage pédagogique que je viens d’évoquer....

En regardant les graphiques, on remarque tout de suite une différence entre le français et les mathématiques.

Le pourcentage d’élèves qui sont au niveau attendu ou au-delà, à cette période de l’année, par rapport aux programmes sont 75 % en français et 65 % en mathématiques.

Et en même temps, le nombre d’élèves qui éprouvent de sévères difficultés en français est de 7% : ce sont ces élèves qui seront pris en charge par les enseignants dans le cadre des aides personnalisées. Et qui le sont probablement déjà pour la majorité d’entre eux. S’agissant de la langue française, il faut agir vite et massivement.

En mathématiques, le nombre d’élèves qui éprouvent de sévères difficultés est de 15%.
C’est plus une confirmation qu’une surprise, un gros effort doit être fait pour les mathématiques.

Chaque graphique présenté fait aussi apparaître le pourcentage des élèves qui ont de très bons résultats, et ils sont fort heureusement bien plus nombreux : 45% en français et 35% en mathématiques.

On le voit notre école fait réussir beaucoup d’élèves.
Mais les maîtres, pour assurer à tous la réussite, avaient besoin d’un dispositif efficace de prise en charge des difficultés d’apprentissage. C’est le but de l’aide personnalisée.

Les maîtres, dans le cadre de l’équipe pédagogique, ont pu détecter ici et là des difficultés semblables chez de nombreux élèves d’une même classe, témoignant de la maîtrise insuffisante de telle ou telle compétence. Ces manques sont peut-être le signe que des compétences relevant du cycle des approfondissements n’ont pas été abordées assez tôt.

Il appartient aux inspectrices et inspecteurs en charge du premier degré de mobiliser l’ensemble des forces disponibles dans les circonscriptions pour aider les équipes enseignantes à exploiter les résultats de l’évaluation. Pour cela les conseillers pédagogiques, les maîtres spécialisés, les psychologues scolaires sont mobilisés. Il faudra aussi réfléchir en particulier, à
l’affectation des maîtres spécialisés à une ou deux écoles."

Les résultats officiels sont ici:
http://www.education.gouv.fr/pid20946/evaluation-des-acquis-filtre-academie.html

Recul du ministre sur la formation des enseignants dite "masteurisation"

Dans un communiqué publié le 31 mars, Xavier Darcos et Valérie Pécresse ont confirmé le maintien de la formation des enseignants en IUFM en 2009-2010. Venant après le maintien des concours traditionnels en 2009, ce recul répond à demande de la Coordination de la formation des enseignants.
Le communiqué du ministère est ici :

http://www.education.gouv.fr/cid24259/le-recrutement-et-la-formation-des-enseignants.html