mardi 7 avril 2009

Jardins d'éveil (suite)

Extrait du JDD du 4 avril
Entretien avec Nadine Morano

Qu'en est-il des 200 000 places en crèche promises par Nicolas Sarkozy?

Nous tiendrons les objectifs définis par le président de la République de créer 200 000 offres de garde supplémentaires! L'Etat fait un effort considérable en augmentant le Fonds national d'action sociale (FNAS) de 7,5% par an, soit 1,2 milliard d'euros supplémentaires, qui permettra la création de 100 000 places en crèche. L'ensemble des autres places se fera par la mise en oeuvre des nouvelles dispositions de diversification des modes de garde votées par le Parlement (regroupement d'assistantes maternelles et passage de 3 à 4 enfants par agrément) mais aussi par le développement de l'accueil collectif: crèches classiques, d'entreprise, création des jardins d'éveil, optimisation des places de crèches hospitalières... Dès la rentrée, nous allons expérimenter un autre mode de garde qui viendra compléter la palette déjà proposée, les jardins d'éveil pour les 2-3 ans.

Ces jardins d'éveil seront-ils intégrés dans les écoles et comment seront-ils financés?

L'idée est de mutualiser les moyens et d'optimiser les structures et donc oui, ils seront intégrés dans les écoles lorsque cela est possible. Le coût de fonctionnement d'une place de crèche est de 13 000 euros par an, celui d'un jardin d'éveil de 7500 euros. Le financement de 8000 places est prévu dans la nouvelle convention que nous signerons avec la CNAF. Il sera croisé, CAF, collectivités locales, parents en fonction de leurs revenus comme pour une place de crèche, mais aussi les entreprises qui, dans le cadre de leur politique familiale, pourront financer les places de jardins d'éveil tout comme elles financent des places de berceaux.

mercredi 1 avril 2009

Le rectorat attaqué à la peinture (suite)

Des auteurs revendiquent l'action...

http://www.montpellier-journal.fr/2009/04/rectorat-une-revendication.html

http://www.montpellier-journal.fr/2009/03/le-rectorat-peinturlure.html

Nuit des écoles à Lunel














Evaluations CM2 : happy end ?

Extrait du discours de JL Nembrini, directeur général de l’enseignement scolaire, du 30 mars :

Comme le ministre s’y était engagé, les résultats des départements, des académies et le résultat national sont en ligne sur le site du ministère de l’Éducation nationale (education.gouv.fr) et sur les sites de toutes les académies, dès aujourd’hui.

En revanche, les résultats des écoles, comme ceux des circonscriptions, ne sont pas rendus publics.
Ce sont des informations utiles aux directeurs d’écoles et aux inspecteurs, mais qui resteront à ce niveau. Leur utilisation est strictement pédagogique.
Encore une fois, il s’agit d’améliorer les résultats des élèves, et en aucun cas de classer les écoles.

Je l’ai déjà annoncé, le volume des remontées est suffisamment important pour tirer d’utiles observations.
Nous avons aujourd’hui les résultats anonymes, de plus de 550 000 élèves (très précisément 553 263).
Si tous les résultats exploitables nous étaient parvenus, nous en aurions atteint 700 000 environ.

Compte tenu de l’opposition de certains groupes de professeurs au principe même de cette évaluation, compte tenu aussi de l’ampleur technique d’une telle opération, c’est tout à fait satisfaisant.
Nous disposons d’un peu plus de 78 % du total attendu, ce qui constitue une base suffisante pour permettre le pilotage pédagogique que je viens d’évoquer....

En regardant les graphiques, on remarque tout de suite une différence entre le français et les mathématiques.

Le pourcentage d’élèves qui sont au niveau attendu ou au-delà, à cette période de l’année, par rapport aux programmes sont 75 % en français et 65 % en mathématiques.

Et en même temps, le nombre d’élèves qui éprouvent de sévères difficultés en français est de 7% : ce sont ces élèves qui seront pris en charge par les enseignants dans le cadre des aides personnalisées. Et qui le sont probablement déjà pour la majorité d’entre eux. S’agissant de la langue française, il faut agir vite et massivement.

En mathématiques, le nombre d’élèves qui éprouvent de sévères difficultés est de 15%.
C’est plus une confirmation qu’une surprise, un gros effort doit être fait pour les mathématiques.

Chaque graphique présenté fait aussi apparaître le pourcentage des élèves qui ont de très bons résultats, et ils sont fort heureusement bien plus nombreux : 45% en français et 35% en mathématiques.

On le voit notre école fait réussir beaucoup d’élèves.
Mais les maîtres, pour assurer à tous la réussite, avaient besoin d’un dispositif efficace de prise en charge des difficultés d’apprentissage. C’est le but de l’aide personnalisée.

Les maîtres, dans le cadre de l’équipe pédagogique, ont pu détecter ici et là des difficultés semblables chez de nombreux élèves d’une même classe, témoignant de la maîtrise insuffisante de telle ou telle compétence. Ces manques sont peut-être le signe que des compétences relevant du cycle des approfondissements n’ont pas été abordées assez tôt.

Il appartient aux inspectrices et inspecteurs en charge du premier degré de mobiliser l’ensemble des forces disponibles dans les circonscriptions pour aider les équipes enseignantes à exploiter les résultats de l’évaluation. Pour cela les conseillers pédagogiques, les maîtres spécialisés, les psychologues scolaires sont mobilisés. Il faudra aussi réfléchir en particulier, à
l’affectation des maîtres spécialisés à une ou deux écoles."

Les résultats officiels sont ici:
http://www.education.gouv.fr/pid20946/evaluation-des-acquis-filtre-academie.html

Recul du ministre sur la formation des enseignants dite "masteurisation"

Dans un communiqué publié le 31 mars, Xavier Darcos et Valérie Pécresse ont confirmé le maintien de la formation des enseignants en IUFM en 2009-2010. Venant après le maintien des concours traditionnels en 2009, ce recul répond à demande de la Coordination de la formation des enseignants.
Le communiqué du ministère est ici :

http://www.education.gouv.fr/cid24259/le-recrutement-et-la-formation-des-enseignants.html