Soutien à Jean-Yves Le Gall, enseignant de l’Isère
menacé de retrait d'emploi de direction d'école
parce qu’il refuse de renseigner Base Elèves
Au moment où l'administration multiplie menaces et sanctions contre les enseignants qui s'opposent aux mesures Darcos ou à Base élèves, au moment où de nombreuses professions se heurtent aux mêmes méthodes inadmissibles, soyons très nombreux à montrer notre solidarité avec Jean-Yves.
Enseignants, parents, élus, "simples citoyens", créez, imaginez… Vous pouvez :
- participer au rassemblement devant l’Inspection académique de l’Isère à Grenoble
le jeudi 29 janvier à 13 h.
- envoyer des messages personnalisés :
Inspection d’Académie de l’Isère : ce.ia38@ac-grenoble.fr ce.ia38@ac-grenoble.fr
fax : 04 76 74 79 95 tél: 04 76 74 79 79
Ministère de l’Education Nationale : contact@education.gouv.fr tél : 01.55.55.10.10
- signer la pétition de soutien aux 172 directeurs, dont Jean-Yves, qui ont lancé un
Appel à la résistance citoyenne contre le fichage des enfants :
http://petition.bigbrotherawards.eu.org/Base-eleves-petition-de-soutien-aux-directrices
Par leur action, ces enseignants qui refusent Base élèves s’inscrivent dans un débat de société sur le fichage, sujet qui nous inquiète tous.
Ils sont les porte-parole de tous les parents à qui est refusé le droit d’opposition, de tous les enseignants et de tous les citoyens qui se sont largement exprimés contre Base élèves : motions en conseil d’école, vœux de mairies, manifestations, lettres, pétitions, etc.
Ils affirment qu’il n’y a aucune nécessité à ce que des données nominatives sortent des écoles.
Le fichage des enfants n’a pu avancer que par une information très tardive et incomplète des familles et des enseignants (qui sait que Base élèves permet l’immatriculation de la jeunesse pour 35 ans, qui connaît les projets de fichiers qui utiliseront l’INE, identifiant national élève ?) et par les menaces et les sanctions à l’encontre des directeurs.
Ce fichier, mis en place sans concertation ni débat démocratique, est pourtant un pas décisif dans l’histoire du fichage : il est obligatoire dès 3 ans, comporte la domiciliation actualisée, l’école ou la classe qui peuvent renseigner sur une appartenance religieuse ou un handicap, il est partagé avec les mairies.
Par sa décision, l’Inspectrice d’Académie indiquera si se mettent en place, dans l’Education nationale, des systèmes de contrôle et de répression qui ne tolèrent plus aucune expression de cas de conscience, aucun questionnement, pourtant nécessaires dans toute communauté éducative.
http://s.o.s.ecole.over-blog.fr/article-27442414.html
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