L'évolution majeure de cette réforme serait la mise en place, dès 2010, de nouveaux concours de recrutement au niveau master (bac +5) et non plus licence (bac +3) pour les enseignants du premier degré.
Cette nouvelle organisation supprime purement et simplement l'année de formation professionnelle réalisée jusque-là dans les IUFM et pendant laquelle les étudiants sont stagiaires rémunérés. Certes, cette suppression est économiquement intéressante pour les comptes publics puisqu'elle représente une économie de 24 000 postes de fonctionnaires stagiaires, dont 11 000 dans le primaire, mais la logique comptable ne prévaut pas à l'école. La mise en situation d'enseignement à temps plein des lauréats des nouveaux concours, dès leur première année d'exercice, laisse dubitative quant à la méthodologie, d'autant que l'annonce de « compagnonnage » par des « professeurs expérimentés » n'est pas clairement défini.
Le flou perdure. Le ministre annonce une entrée progressive dans le métier mais dit par ailleurs qu'un étudiant détenteur de n'importe quel master pourrait se présenter au concours.
http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/primaire/elementaire/Pages/2009/99_elem_formation.aspx
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid22538/signature-d-une-charte-relative-a-la-reforme-du-recrutement-et-de-la-formation-des-enseignants.html
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire